Le suivi automatisé de la reproduction des aloses | ||
Mis en place par MRM en 2004 en collaboration avec l’école des Mines d’Alès lien vers site, la société Divulco lien vers site et la société d’ingénierie Geco lien vers site, le suivi automatisé de la reproduction de l’Alose permettra de réduire le budget très couteux du suivi humain, ou, à budget égal, de suivre plus de sites. Le prototype final a été validé fin 2011 et des tests ont été faits sur le terrain en 2012 et 2013. Ces derniers, comparés aux résultats des suiveurs manuels toujours présents, permettront de déterminer le pourcentage de détection de l’appareil et de consolider le système avant son déploiement opérationnel. |
Le principe
Le système est 100% automatique. Le boîtier capteur est disposé au bord d’une frayère et capte le nombre de bulls durant la nuit. Le technicien MRM envoie ensuite un SMS au smartphone qui en retour lui transmet les résultats de la nuit écoulée et le niveau de batterie restant. À terme, le système devrait fonctionner durant toute la période de reproduction (environ 2 mois) en totale autonomie. |
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La pêche électrique : outil d'estimation des populations d'anguilles | |||
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L’Association MRM œuvre à la mise en place d’une méthodologie de suivi des fronts de colonisation sur les fleuves côtiers méditerranéens. L’objectif de cette mission est de développer une méthode d’échantillonage par pêche électrique efficace et standardisée à partir de 2 enjeux : obtenir les données les plus pertinentes pour un minimum de moyens mis en œuvre. |
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2 types de méthodes existantes ont été testées en 2012 : • La pêche électrique complète |
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Au minimum, deux passages sont effectués sans remise à l’eau des anguilles entre les deux passages afin de pouvoir utiliser les méthodes de Delury et/ou Carle & Strub qui sont les méthodes statistiques les plus couramment employées en estimation des populations. Bien que lourde à mettre en place (financièrement et humainement), la pêche complète est la technique actuelle offrant le plus de détails en matière d’inventaire piscicole. |
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• La pêche par point Bien que l’Association MRM concentre ses efforts à la recherche d’un compromis entre ces deux protocoles qui permettra d’obtenir les meilleurs indicateurs, la pêche complète a été privilégiée en 2013. |
Un observatoire pour optimiser le pilotage |
Un observatoire ... Quesaco ? Un observatoire est un outil de suivi des populations et de leurs milieux au service des gestionnaires des milieux aquatiques. Il centralise l’information et la valorise à l’échelle du bassin sous forme d’indicateurs écologiques. Ces indicateurs fournissent une vision dynamique des populations de façon à accompagner la décision pour une meilleure gestion des grands migrateurs et des milieux en accord avec la biologie des espèces et les dispositions réglementaires. A qui s'adresse l'observatoire ? Un observatoire facilite le transfert des connaissances entre les acteurs locaux, les gestionnaires (valorisation des effets des actions locales), les structures de recherche (mise à disposition de données) et le grand public. Il constitue un véritable outil d'aide à la décision. Utilisateurs, contributeurs, ces informations seront utiles à tous et seront mises à jour régulièrement offrant aux gestionnaires une possible réactivité face aux mesures à prendre pour protéger ces espèces menacées. Genèse en Rhône-Méditerranée... Les premières réflexions relatives à la construction de l'observatoire des poissons migrateurs en Rhône-Méditerranée ont émergé en 2007. Elles ont soulevé la nécessité de renforcer les partenariats locaux pour favoriser la pérennité des suivis. Par la suite, dans le cadre de l'élaboration du PLAGEPOMI 2016-2021, le COGEPOMI a validé un dispositif de suivi des populations de poissons migrateurs. Avec lui est apparue la nécessité de définir des indicateurs d'une part d'avancement des opérations et d'autre part de suivi de l'évolution des populations et des milieux. Les réflexions ont abouti à la création de deux outils distincts : Le chantier opérationnel de l'observatoire a été lancé en 2015 et les premiers éléments concrets ont vu le jour en 2016. |