Historiquement présentes sur une grande partie du réseau hydrographique national, les espèces migratrices dites amphihalines (dont une partie du cycle biologique s'effectue en mer et l'autre partie en rivière) ont connu un déclin continu depuis le milieu du XXème siècle, notamment en raison du fractionnement de leurs habitats, de la pollution et de la surexploitation des ressources.
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Les seuils et les barrages hydroélectriques bloquent le parcours des poissons migrateurs. |
© MRM |
Devant cette situation critique, l'Etat a mis en place le 16 février 1994 un décret pour décentraliser la mission de protection des poissons migrateurs au niveau de chaque bassin fluvial et l'a confiée aux COmités de GEstion des POissons MIgrateurs (COGEPOMI) des différents bassins hydrographiques du territoire. Dans ce contexte, les pêcheurs ont créé les structures adéquates pour répondre à cette nouvelle organisation et réaliser les opérations de gestion des poissons migrateurs définies par les COGEPOMI.
L'Association Migrateurs Rhône-Méditerranée a ainsi été créée en 1993 pour contribuer à ces objectifs sur les bassins Rhône-Méditerranée & Corse dans le cadre du PLAn de GEstion des POissons MIgrateurs (PLAGEPOMI).
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L'Alose, l'Anguille et la Lamproie : 3 espèces au cœur des missions de MRM. |
© MRM |
Le plan de gestion des poissons migrateurs a été organisé en 3 volets successifs :
En savoir plus sur le PLAGEPOMI
L'Ardèche, objectif du 1er PLAGEPOMI |
© MRM/F.Gardin |